1.1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, et Timothée, le frère, à l’assemblée de Dieu qui est à Corinthe, avec tous les saints qui sont dans l’Achaïe tout entière :
1.2 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
1.3 Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation,
1.4 qui nous console à l’égard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu.
1.5 Car comme les souffrances du Christ abondent à notre égard, ainsi, par le Christ, notre consolation aussi abonde.
1.6 Et soit que nous soyons affligés, c’est pour votre consolation et votre salut, qui est opéré en ce que vous endurez les mêmes souffrances que nous aussi nous souffrons (et notre espérance à votre égard est ferme) ; soit que nous soyons consolés, c’est pour votre consolation et votre salut ;
1.7 sachant que, comme vous avez part aux souffrances, de même aussi vous avez part à la consolation.
1.8 Car nous ne voulons pas, frères, que vous ignoriez, quant à notre affliction qui [nous] est arrivée en Asie, que nous avons été excessivement chargés, au delà de notre force, de sorte que nous avons désespéré même de vivre.
1.9 Mais nous-mêmes nous avions en nous-mêmes la sentence de mort, afin que nous n’eussions pas confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts,
1.10 qui nous a délivrés d’une si grande mort, et qui nous délivre ; en qui nous espérons qu’il nous délivrera aussi encore,
1.11 vous aussi coopérant par vos supplications pour nous, afin que, pour le don de grâce qui nous est [accordé] par le moyen de plusieurs personnes, des actions de grâces soient rendues pour nous par plusieurs.
1.12 Car notre gloire est celle-ci, [savoir] le témoignage de notre conscience, qu’avec simplicité et sincérité de Dieu, non pas avec une sagesse charnelle, mais par la grâce de Dieu, nous nous sommes conduits dans le monde et plus encore envers vous.
1.13 Car nous ne vous écrivons pas autre chose que ce que vous savez, et que vous reconnaissez, et que vous reconnaîtrez, je l’espère, jusqu’à la fin,
1.14 comme aussi vous nous avez reconnus en partie, que nous sommes votre sujet de gloire, comme vous êtes aussi le nôtre dans la journée du seigneur Jésus.
1.15 Et dans cette confiance j’avais voulu aller auprès de vous d’abord, afin que vous eussiez une seconde grâce,
1.16 et par chez vous passer en Macédoine, et de Macédoine de nouveau aller auprès de vous ; et puis que vous me fissiez la conduite vers la Judée.
1.17 En me proposant donc cela, est-ce que j’aurais usé de légèreté ? Ou les choses que je me propose, me les proposé-je selon la chair, en sorte qu’il y ait en moi le oui, oui, et le non, non ?
1.18 Mais Dieu est fidèle, que notre parole que nous vous avons adressée, n’est pas oui et non.
1.19 Car le Fils de Dieu, Jésus Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, [savoir] par moi et par Silvain et par Timothée, n’a pas été oui et non, mais il y a oui en lui;
1.20 car autant il y a de promesses de Dieu, en lui est le oui et en lui l’amen, à la gloire de Dieu par nous.
1.21 Or celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, qui aussi nous a scellés,
1.22 et nous a donné les arrhes de l’Esprit dans nos coeurs.
1.23 Or, moi, j’appelle Dieu à témoin sur mon âme, que ç’a été pour vous épargner que je ne suis pas encore allé à Corinthe,
1.24 non que nous dominions sur votre foi, mais nous coopérons à votre joie : car c’est par la foi que vous êtes debout.
2.1 Mais j’ai jugé ceci en moi-même, de ne pas retourner auprès de vous avec de la tristesse.
2.2 Car si moi je vous attriste, qui est-ce donc qui me réjouit, sinon celui qui est attristé par moi ?
2.3 Et j’ai écrit ceci même, afin que, quand j’arriverai, je n’aie pas de tristesse de la part de ceux de qui je devais me réjouir, ayant cette confiance à l’égard de vous tous, que ma joie est celle de vous tous ;
2.4 car je vous ai écrit dans une grande affliction et avec serrement de coeur, avec beaucoup de larmes, non afin que vous fussiez attristés, mais afin que vous connussiez l’amour que j’ai si abondamment pour vous.
2.5 Mais si quelqu’un a causé de la tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, mais, en quelque sorte (afin que je ne vous surcharge pas), c’est vous tous.
2.6 Il suffit, pour un tel homme, de cette punition (qui lui a été infligée] par le grand nombre,
2.7 de sorte qu’au contraire vous devriez plutôt pardonner et consoler, de peur qu’un tel homme ne soit accablé par une tristesse excessive.
2.8 C’est pourquoi je vous exhorte à ratifier envers lui votre amour.
2.9 Car c’est aussi pour cela que je vous ai écrit, afin que je connaisse, à l’épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses.
2.10 Or à celui à qui vous pardonnez quelque chose, moi aussi [je pardonne] ; car moi aussi, ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, [je l’ai fait] à cause de vous dans la personne de Christ ;
2.11 afin que nous ne soyons pas circonvenus par Satan, car nous n’ignorons pas ses desseins.
2.12 Or, étant arrivé dans la Troade pour l’évangile du Christ, et une porte m’y étant ouverte dans le Seigneur,
2.13 je n’ai point eu de repos dans mon esprit, parce que je n’ai pas trouvé Tite, mon frère ; mais, ayant pris congé d’eux, je suis parti pour la Macédoine.
2.14 Or, grâces à Dieu qui nous mène toujours en triomphe dans le Christ et manifeste par nous l’odeur de sa connaissance en tout lieu.
2.15 Car nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu, à l’égard de ceux qui sont sauvés et à l’égard de ceux qui périssent :
2.16 aux uns une odeur de mort pour la mort, et aux autres une odeur de vie pour la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ?
2.17 Car nous ne sommes pas comme plusieurs, qui frelatent la parole de Dieu ; mais comme avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, nous parlons en Christ.
3.1 Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes ? Ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation pour vous ou de lettres de recommandation de votre part ?
3.2 Vous êtes, vous, notre lettre, écrite dans nos coeurs, connue et lue de tous les hommes ;
3.3 car vous êtes manifestés comme étant la lettre de Christ, dressée par notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair du coeur.
3.4 Or nous avons une telle confiance par le Christ envers Dieu :
3.5 non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose comme de nous-mêmes, mais notre capacité vient de Dieu,
3.6 qui nous a rendus propres aussi pour être des ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit, car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie.
3.7 (Or si le ministère de la mort, gravé en lettres sur des pierres, a été introduit avec gloire, de sorte que les fils d’Israël ne pouvaient arrêter leurs yeux sur la face de Moïse, à cause de la gloire de sa face, laquelle devait prendre fin,
3.8 combien plus le ministère de l’Esprit ne subsistera-t-il pas en gloire !
3.9 Car si le ministère de la condamnation a été gloire, combien plus le ministère de la justice abonde-t-il en gloire !
3.10 Car aussi ce qui a été glorifié n’a pas été glorifié sous ce rapport, à cause de la gloire qui l’emporte de beaucoup.
3.11 Car si ce qui devait prendre fin [a été introduit] avec gloire, bien plus ce qui demeure [subsistera-t-il], en gloire !
3.12 Ayant donc une telle espérance, nous usons d’une grande liberté ;
3.13 et [nous ne faisons] pas comme Moïse qui mettait un voile sur sa face, pour que les fils d’Israël n’arrêtassent pas leurs yeux sur la consommation de ce qui devait prendre fin.
3.14 Mais leurs entendements ont été endurcis, car jusqu’à aujourd’hui, dans la lecture de l’ancienne alliance, ce même voile demeure sans être levé, lequel prend fin en Christ.
3.15 Mais jusqu’à aujourd’hui, lorsque Moïse est lu, le voile demeure sur leur coeur ;
3.16 mais quand il se tournera vers le Seigneur, le voile sera ôté.)
3.17 Or le Seigneur est l’esprit; mais là où est l’Esprit du Seigneur, il a y a la liberté.
3.18 Or nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit.
4.1 C’est pourquoi, ayant ce ministère comme ayant obtenu miséricorde,
4.2 nous ne nous lassons point, mais nous avons entièrement renoncé aux choses honteuses qui se font en secret, ne marchant point avec ruse et ne falsifiant point la Parole de Dieu, mais, par la manifestation de la vérité, nous recommandant nous-mêmes à toute conscience d’homme devant Dieu :
4.3 et si aussi notre évangile est voilé, il est voilé en ceux qui périssent,
4.4 en lesquels le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées des incrédules, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ qui est l’image de Dieu, ne resplendît pas [pour eux].
4.5 Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais [nous prêchons] le christ Jésus comme Seigneur, et nous-mêmes comme vos esclaves pour l’amour de Jésus.
4.6 Car c’est le Dieu qui a dit que du sein des ténèbres la lumière resplendît, qui a relui dans nos coeurs pour faire luire la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ.
4.7 Mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous :
4.8 étant dans la tribulation de toute manière, mais non pas réduits à l’étroit ; dans la perplexité, mais non pas sans ressource ;
4.9 persécutés, mais non pas abandonnés ; abattus, mais ne périssant pas ;
4.10 portant toujours partout dans le corps la mort de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre corps.
4.11 Car nous qui vivons, nous sommes toujours livrés à la mort pour l’amour de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre chair mortelle.
4.12 Ainsi donc la mort opère en nous, mais la vie en vous.
4.13 Or, ayant le même esprit de foi, selon ce qui est écrit : " J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé ", nous aussi nous croyons, c’est pourquoi aussi nous parlons :
4.14 sachant que celui qui a ressuscité le seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous présentera avec vous.
4.15 Car toutes choses sont pour vous, afin que la grâce, abondant par le moyen de plusieurs, multiplie les actions de grâces à la gloire de Dieu.
4.16 C’est pourquoi nous ne nous lassons point ; mais si même notre homme extérieur dépérit, toutefois l’homme intérieur est renouvelé de jour en jour.
4.17 Car notre légère tribulation d’un moment, opère pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de gloire,
4.18 nos regards n’étant pas fixés sur les choses qui se voient, mais sur celles qui ne se voient pas : car les choses qui se voient sont pour un temps, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles.
5.1 Car nous savons que, si notre maison terrestre qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est pas faite de main, éternelle, dans les cieux.
5.2 Car aussi, dans cette tente, nous gémissons, désirant avec ardeur d’avoir revêtu notre domicile qui est du ciel,
5.3 si toutefois, même en étant vêtus, nous ne sommes pas trouvés nus.
5.4 Car aussi nous qui sommes dans la tente, nous gémissons, étant chargés ; non pas que nous désirions d’être dépouillés, mais [nous désirons] d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie.
5.5 Or celui qui nous a formés à cela même, c’est Dieu, qui nous a aussi donné les arrhes de l’Esprit.
5.6 Nous avons donc toujours confiance, et nous savons qu’étant présents dans le corps, nous sommes absents du Seigneur,
5.7 car nous marchons par la foi, non par la vue ;
5.8 nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents du corps et être présents avec le Seigneur.
5.9 C’est pourquoi aussi, que nous soyons présents ou que nous soyons absents, nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables ;
5.10 car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses [accomplies] dans le corps, selon ce qu’il aura fait, soit bien, soit mal.
5.11 Connaissant donc combien le Seigneur doit être craint, nous persuadons les hommes, mais nous avons été manifestés à Dieu, et j’espère aussi que nous avons été manifestés dans vos consciences.
5.12 Nous ne nous recommandons pas de nouveau à vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier de nous, afin que vous ayez [de quoi répondre] à ceux qui se glorifient extérieurement et non pas du coeur.
5.13 Car si nous sommes hors de nous-mêmes, c’est pour Dieu ; si nous sommes de sens rassis, c’est pour vous.
5.14 Car l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts,
5.15 et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.
5.16 En sorte que nous, désormais, nous ne connaissons personne selon la chair ; et, si même nous avons connu Christ selon la chair, toutefois maintenant nous ne le connaissons plus [ainsi].
5.17 En sorte que si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ;
5.18 et toutes sont du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ, et qui nous a donné le service de la réconciliation,
5.19 savoir, que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes et mettant en nous la parole de la réconciliation.
5.20 Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, - Dieu, pour ainsi dire, exhortant par notre moyen ; nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !
5.21 Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui.
6.1 Or, travaillant à cette même oeuvre, nous aussi, nous exhortons à ce que vous n’ayez pas reçu la grâce de Dieu en vain ;
6.2 (car il dit : " Au temps agréé je t’ai exaucé, et en un jour de salut je t’ai secouru ". Voici, c’est maintenant le temps agréable ; voici, c’est maintenant le jour du salut)
6.3 - ne donnant aucun scandale en rien, afin que le service ne soit pas blâmé,
6.4 mais en toutes choses nous recommandant comme serviteurs de Dieu, par une grande patience, dans les tribulations, dans les nécessités, dans les détresses, sous les coups,
6.5 dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles,
6.6 dans les jeûnes, par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par l’Esprit Saint, par un amour sans hypocrisie,
6.7 par la parole de la vérité, par la puissance de Dieu, par les armes de justice de la main droite et de la main gauche,
6.8 dans la gloire et dans l’ignominie, dans la mauvaise et dans la bonne renommée ; comme séducteurs, et véritables ;
6.9 comme inconnus, et bien connus; comme mourants, et voici, nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ;
6.10 comme attristés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, et possédant toutes choses.
6.11 Notre bouche est ouverte pour vous, ô Corinthiens ! notre coeur s’est élargi :
6.12 vous n’êtes pas à l’étroit en nous, mais vous êtes à l’étroit dans vos entrailles ;
6.13 et, en juste récompense, (je [vous] parle comme à mes enfants,) élargissez-vous, vous aussi.
6.14 Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ?
6.15 et quel accord de Christ avec Béliar ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule ?
6.16 et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : " J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple ".
6.17 " C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le *Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai ";
6.18 " et je vous serai pour père, et vous, vous me serez pour fils et pour filles dit le Seigneur, [le] Tout-puissant. "
7.1 Ayant donc ces promesses, bien-aimés, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu.
7.2 Recevez-nous : nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous ne nous sommes enrichis aux dépens de personne.
7.3 Je ne dis pas ceci pour [vous] condamner, car j’ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à mourir ensemble et à vivre ensemble.
7.4 Ma franchise est grande envers vous, je me glorifie grandement de vous ; je suis rempli de consolation ; ma joie surabonde au milieu de toute notre affliction.
7.5 Car aussi, lorsque nous arrivâmes en Macédoine, notre chair n’eut aucun repos, mais nous fûmes affligés en toute manière : au dehors, des combats ; au dedans, des craintes.
7.6 Mais celui qui console ceux qui sont abaissés, Dieu, nous a consolés par la venue de Tite,
7.7 et non seulement par sa venue, mais aussi par la consolation dont il a été rempli à votre sujet, en nous racontant votre grand désir, vos larmes, votre affection ardente envers moi, de sorte que je me suis d’autant plus réjoui.
7.8 Car si aussi je vous ai attristés par ma lettre, je n’en ai pas de regret, si même j’en ai eu du regret (car je vois que cette lettre vous a attristés, lors même que [ce n’a été que] pour un temps).
7.9 Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que vous avez été attristés à repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin qu’en rien vous ne receviez de préjudice de notre part.
7.10 Car la tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret, mais la tristesse du monde opère la mort.
7.11 Car voici, ce [fait] même que vous avez été attristés selon Dieu, quel empressement il a produit en vous, mais quelles excuses, mais quelle indignation, mais quelle crainte, mais quel ardent désir, mais quel zèle, mais quelle vengeance : À tous égards, vous avez montré que vous êtes purs dans l’affaire.
7.12 Ainsi, si même je vous ai écrit, ce n’a point été à cause de celui qui a fait le tort ni à cause de celui à qui on a fait tort, mais afin que le zèle que nous avons pour vous, vous fût manifesté devant Dieu.
7.13 C’est pourquoi nous avons été consolés. Et nous nous sommes réjouis d’autant plus abondamment, dans notre consolation, de la joie de Tite, parce que son esprit a été récréé par vous tous.
7.14 Parce que, si en quelque chose je me suis glorifié de vous auprès de lui, je n’en ai pas été confus ; mais comme nous vous avons dit toutes choses selon la vérité, ainsi aussi ce dont nous nous étions glorifiés auprès de Tite s’est trouvé vrai,
7.15 et son affection se porte plus abondamment sur vous, quand il se souvient de l’obéissance de vous tous, comment vous l’avez reçu avec crainte et tremblement.
7.16 Je me réjouis de ce qu’en toutes choses j’ai de la confiance à votre égard.
8.1 Or nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu donnée [aux saints] dans les assemblées de la Macédoine :
8.2 c’est que, dans une grande épreuve de tribulation, l’abondance de leur joie et leur profonde pauvreté ont abondé dans la richesse de leur libéralité.
8.3 Car selon leur pouvoir (j’en rends témoignage), et au delà de leur pouvoir, [ils ont agi] spontanément,
8.4 nous demandant avec de grandes instances la grâce et la communion de ce service envers les saints ;
8.5 et non [seulement] comme nous l’avions espéré, mais ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur, et puis à nous, par la volonté de Dieu ;
8.6 de sorte que nous avons exhorté Tite, afin que, comme il l’avait auparavant commencée, ainsi aussi il achevât à votre égard cette grâce aussi.
8.7 Mais comme vous abondez en toutes choses : en foi, et en parole, et en connaissance, et en toute diligence, et dans votre amour envers nous, - que vous abondiez aussi dans cette grâce.
8.8 Je ne parle pas comme [donnant un] commandement, mais à cause de la diligence d’autres personnes, et pour mettre à l’épreuve la sincérité de votre amour.
8.9 Car vous connaissez la grâce de notre seigneur Jésus Christ, comment, étant riche, il a vécu dans la pauvreté pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis.
8.10 Et en cela je [vous] donne un avis, car cela vous est profitable, à vous qui avez déjà commencé dès l’année passée, non seulement de faire, mais aussi de vouloir.
8.11 Or maintenant, achevez aussi de faire, de sorte que, comme vous avez été prompts à vouloir, ainsi aussi [vous soyez prompts] à achever en prenant sur ce que vous avez ;
8.12 car si la promptitude à donner existe, elle est agréable selon ce qu’on a, non selon ce qu’on n’a pas ;
8.13 car ce n’est pas afin que d’autres soient à leur aise et que vous, vous soyez opprimés, mais sur un principe d’égalité : que dans le temps présent votre abondance [supplée] à leurs besoins,
8.14 afin qu’aussi leur abondance supplée à vos besoins, de sorte qu’il y ait égalité,
8.15 selon qu’il est écrit : " Celui qui [recueillait] beaucoup n’avait pas plus, et celui qui [recueillait] peu n’avait pas moins ".
8.16 Or grâces à Dieu qui met le même zèle pour vous dans le coeur de Tite ;
8.17 car il a reçu l’exhortation ; mais, étant très zélé, il est allé spontanément auprès de vous.
8.18 Et nous avons envoyé avec lui le frère dont la louange dans l’évangile est répandue dans toutes les assemblées
8.19 (et non seulement [cela], mais aussi il a été choisi par les assemblées pour notre compagnon de voyage, avec cette grâce qui est administrée par nous à la gloire du Seigneur lui-même, et [pour montrer] notre empressement) ;
8.20 évitant que personne ne nous blâme dans cette abondance qui est administrée par nous ;
8.21 car nous veillons à ce qui est honnête, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes.
8.22 Et nous avons envoyé avec eux notre frère, du zèle duquel, en plusieurs choses, nous avons souvent fait l’épreuve, et qui maintenant est beaucoup plus zélé à cause de la grande confiance qu’il a en vous.
8.23 Quant à Tite, il est mon associé et mon compagnon d’oeuvre auprès de vous ; quant à nos frères, ils sont les envoyés des assemblées, la gloire de Christ.
8.24 Montrez donc envers eux, devant les assemblées, la preuve de votre amour et du sujet que nous avons eu de nous glorifier de vous.
9.1 Car pour ce qui est du service envers les saints, il est superflu que je vous en écrive ;
9.2 car je connais votre promptitude, au sujet de laquelle je me glorifie de vous auprès des Macédoniens, [leur disant] que l’Achaïe est prête dès l’année passée ; et le zèle de chez vous a excité la généralité [des frères] ;
9.3 mais j’ai envoyé les frères, afin que ce en quoi nous nous sommes glorifiés de vous ne soit pas mis à néant à cet égard, afin que, comme je l’ai dit, vous soyez prêts,
9.4 de peur que si des Macédoniens venaient avec moi et ne vous trouvaient pas prêts, nous (pour ne pas dire vous), nous ne fussions confus de cette assurance.
9.5 J’ai donc estimé nécessaire de prier les frères d’aller au préalable vers vous, et de compléter d’avance votre libéralité, annoncée d’avance, afin qu’elle soit ainsi prête comme une libéralité et non comme une chose extorquée.
9.6 Or [je dis] ceci : Celui qui sème chichement moissonnera aussi chichement, et celui qui sème libéralement moissonnera aussi libéralement.
9.7 Que chacun [fasse] selon qu’il se l’est proposé dans son coeur, non à regret, ou par contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
9.8 Mais Dieu est puissant pour faire abonder toute grâce envers vous, afin qu’ayant toujours en toutes choses tout ce qui suffit, vous abondiez pour toute bonne oeuvre, selon qu’il est écrit :
9.9 " Il a répandu, il a donné aux pauvres, sa justice demeure éternellement ".
9.10 Or celui qui fournit de la semence au semeur et du pain à manger, fournira et multipliera votre semence, et augmentera les fruits de votre justice,
9.11 étant de toute manière enrichis pour une entière libéralité, qui produit par nous des actions de grâces à Dieu.
9.12 Parce que l’administration de cette charge, non seulement comble les besoins des saints, mais aussi abonde par beaucoup d’actions de grâces [rendues] à Dieu ;
9.13 puisque, par l’expérience qu’ils font de ce service, ils glorifient Dieu pour la soumission dont vous faites profession à l’égard de l’évangile du Christ, et pour la libéralité de vos dons envers eux et envers tous,
9.14 et par les supplications qu’ils font pour vous, étant animés d’une ardente affection envers vous, à cause de la surabondante grâce de Dieu [qui repose] sur vous.
9.15 Grâces à Dieu pour son don inexprimable !
10.1 Or moi-même, Paul, je vous exhorte par la douceur et la débonnaireté du Christ, moi qui, présent, quant à l’apparence suis chétif au milieu de vous, mais qui, absent, use de hardiesse envers vous ... ;
10.2 mais je vous supplie que, lorsque je serai présent, je n’use pas de hardiesse avec cette assurance avec laquelle je pense que je prendrai sur moi d’agir envers quelques-uns qui pensent que nous marchons selon la chair.
10.3 Car, en marchant dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair ;
10.4 car les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses,
10.5 détruisant les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et amenant toute pensée captive à l’obéissance du Christ,
10.6 et étant prêts à tirer vengeance de toute désobéissance, après que votre obéissance aura été rendue complète.
10.7 Considérez-vous les choses selon l’apparence ? Si quelqu’un a la confiance en lui-même d’être à Christ, qu’il pense encore ceci en lui-même, que, comme lui-même est à Christ, ainsi nous aussi [nous sommes à Christ].
10.8 Car si même je me glorifiais un peu plus de notre autorité que le Seigneur nous a donnée pour l’édification et non pas pour votre destruction, je ne serais pas confus ;
10.9 - afin que je ne paraisse pas comme si je vous effrayais par mes lettres.
10.10 Car ses lettres, dit-on, sont graves et fortes, mais sa présence personnelle est faible et sa parole méprisable.
10.11 Qu’un tel homme estime que, tels que nous sommes en parole par nos lettres, étant absents, tels aussi nous sommes de fait, étant présents.
10.12 Car nous n’osons pas nous ranger parmi quelques-uns qui se recommandent eux-mêmes, ou nous comparer à eux ; mais eux, se mesurant eux-mêmes par eux-mêmes, et se comparant eux-mêmes à eux-mêmes, ne sont pas intelligents ;
10.13 mais nous, nous ne nous glorifierons pas dans ce qui est au delà de notre mesure, mais selon la mesure de la règle que le Dieu de mesure nous a départie pour parvenir aussi jusqu’à vous.
10.14 Car nous ne nous étendons pas nous-mêmes plus qu’il ne faut, comme si nous ne parvenions pas jusqu’à vous, (car nous sommes arrivés même jusqu’à vous dans [la prédication de] l’évangile du Christ,)
10.15 ne nous glorifiant pas dans ce qui est au delà de notre mesure, dans les travaux d’autrui, mais ayant espérance, votre foi s’accroissant, d’être abondamment agrandis au milieu de vous, selon notre règle,
10.16 pour évangéliser dans les lieux qui sont au delà de vous, non pas pour nous glorifier dans la règle d’autrui, des choses déjà toutes préparées.
10.17 Mais que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur ;
10.18 car ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, mais celui que le Seigneur recommande.
11.1 Je voudrais que vous supportassiez un peu ma folie ! Mais aussi supportez-moi.
11.2 Car je suis jaloux à votre égard d’une jalousie de Dieu ; car je vous ai fiancés à un seul mari, pour vous présenter au Christ comme une vierge chaste.
11.3 Mais je crains que, en quelque manière, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, ainsi vos pensées ne soient corrompues [et détournées] de la simplicité quant au Christ.
11.4 Car si celui qui vient prêche un autre Jésus que nous n’avons pas prêché, ou que vous receviez un esprit différent que vous n’avez pas reçu, ou un évangile différent que vous n’avez pas reçu, vous pourriez bien [le] supporter.
11.5 Car j’estime que je n’ai été en rien moindre que les plus excellents apôtres.
11.6 Et si même je suis un homme simple quant au langage, je ne le suis pourtant pas quant à la connaissance ; mais nous avons été manifestés de toute manière, en toutes choses, envers vous.
11.7 Ai-je commis une faute en m’abaissant moi-même, afin que vous fussiez élevés, parce que je vous ai annoncé gratuitement l’évangile de Dieu ?
11.8 J’ai dépouillé d’autres assemblées en recevant un salaire pour vous servir. Et me trouvant auprès de vous et dans le besoin, je n’ai été à charge à personne ;
11.9 (car les frères venus de Macédoine ont suppléé à mes besoins ;) et je me suis gardé de vous être à charge en quoi que ce soit, et je m’en garderai.
11.10 Comme la vérité de Christ est en moi, cette gloire ne me sera pas interdite dans les contrées de l’Achaïe.
11.11 Pourquoi ? Est-ce parce que je ne vous aime pas ? Dieu le sait.
11.12 Mais ce que je fais, je le ferai encore, pour retrancher l’occasion à ceux qui veulent une occasion, afin qu’en ce de quoi ils se glorifient, ils soient trouvés aussi tels que nous.
11.13 Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, se transformant en apôtres de Christ ;
11.14 et ce n’est pas étonnant, car Satan lui-même se transforme en ange de lumière :
11.15 ce n’est donc pas chose étrange si ses ministres aussi se transforment en ministres de justice, desquels la fin sera selon leurs oeuvres.
11.16 Je le dis encore : que personne ne me tienne pour un insensé ; ou bien, s’il en est autrement, recevez-moi, même comme un insensé, afin que moi aussi je me glorifie un peu.
11.17 Ce que je dis, je ne le dis pas selon le Seigneur, mais comme un insensé, dans cette assurance [dont j’use] en me glorifiant.
11.18 Puisque plusieurs se glorifient selon la chair, moi aussi je me glorifierai.
11.19 Car vous supportez volontiers les insensés, étant sages vous-mêmes.
11.20 Car si quelqu’un vous asservit, si quelqu’un vous dévore, si quelqu’un prend votre bien, si quelqu’un s’élève, si quelqu’un vous frappe au visage, vous le supportez.
11.21 Je le dis pour ce qui regarde le déshonneur, comme si nous, nous avions été faibles ; mais dans ce en quoi quelqu’un pourrait être osé (je parle en insensé), moi aussi je suis osé.
11.22 Sont-ils hébreux ? - moi aussi. Sont-ils Israélites ? - moi aussi. Sont-ils la semence d’Abraham ? - moi aussi.
11.23 Sont-ils ministres de Christ ? (je parle comme un homme hors de sens,) - moi outre mesure ; dans les travaux surabondamment, sous les coups excessivement, dans les prisons surabondamment, dans les morts souvent,
11.24 (cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante [coups] moins un ;
11.25 trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans les profondeurs de la mer) ;
11.26 en voyages souvent, dans les périls sur les fleuves, dans les périls de la part des brigands, dans les périls de la part de mes compatriotes, dans les périls de la part des nations, dans les périls à la ville, dans les périls au désert, dans les périls en mer, dans les périls parmi de faux frères,
11.27 en peine et en labeur, en veilles souvent, dans la faim et la soif, dans les jeûnes souvent, dans le froid et la nudité :
11.28 outre ces choses exceptionnelles, il y a ce qui me tient assiégé tous les jours, la sollicitude pour toutes les assemblées.
11.29 Qui est faible, que je ne sois faible aussi ? Qui est scandalisé, que moi aussi je ne brûle ?
11.30 S’il faut se glorifier, je me glorifierai dans ce qui est de mon infirmité.
11.31 Le Dieu et Père du seigneur Jésus (lui qui est béni éternellement), sait que je ne mens point.
11.32 À Damas, l’ethnarque du roi Arétas faisait garder la ville des Damascéniens, voulant se saisir de moi ;
11.33 et je fus dévalé dans une corbeille par une fenêtre à travers la muraille, et j’échappai à ses mains.
12.1 Il est vrai qu’il est sans profit pour moi de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur.
12.2 Je connais un homme en Christ, qui, il y a quatorze ans (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait), [je connais] un tel homme qui a été ravi jusqu’au troisième ciel.
12.3 Et je connais un tel homme, (si ce fut dans le corps, si ce fut hors du corps, je ne sais, Dieu le sait,)
12.4 - qu’il a été ravi dans le paradis, et a entendu des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à l’homme d’exprimer.
12.5 Je me glorifierai d’un tel homme, mais je ne me glorifierai pas de moi-même, si ce n’est dans mes infirmités.
12.6 Car quand je voudrais me glorifier, je ne serais pas insensé, car je dirais la vérité ; mais je m’en abstiens, de peur que quelqu’un ne m’estime au-dessus de ce qu’il me voit être ou de ce qu’il a pu entendre dire de moi.
12.7 Et afin que je ne m’enorgueillisse pas à cause de l’extraordinaire des révélations, il ma été donné une écharde pour la chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je ne m’enorgueillisse pas.
12.8 À ce sujet j’ai supplié trois fois le Seigneur, afin qu’elle se retirât de moi ;
12.9 et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi.
12.10 C’est pourquoi je prends plaisir dans les infirmités, dans les outrages, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ : car quand je suis faible, alors je suis fort.
12.11 Je suis devenu insensé : vous m’y avez contraint ; car moi, j’aurais dû être recommandé par vous ; car je n’ai été en rien moindre que les plus excellents apôtres, quoique je ne sois rien.
12.12 Certainement les signes d’un apôtre ont été opérés au milieu de vous avec toute patience, [par] des signes, et des prodiges, et des miracles.
12.13 Car en quoi avez-vous été inférieurs aux autres assemblées, sinon en ce que moi-même je ne vous ai pas été à charge ? Pardonnez-moi ce tort.
12.14 Voici, cette troisième fois, je suis prêt à aller auprès de vous ; et je ne vous serai pas à charge, car je ne cherche pas vos biens, mais vous-mêmes ; car ce ne sont pas les enfants qui doivent amasser pour leurs parents, mais les parents pour leurs enfants.
12.15 Or moi, très volontiers je dépenserai et je serai entièrement dépensé pour vos âmes, si même, vous aimant beaucoup plus, je devais être moins aimé.
12.16 Mais soit! moi, je ne vous ai pas été à charge, mais, étant rusé, je vous ai pris par finesse.
12.17 Me suis-je enrichi à vos dépens par aucun de ceux que je vous ai envoyés ?
12.18 J’ai prié Tite et j’ai envoyé le frère avec lui. Tite s’est-il enrichi à vos dépens ? N’avons-nous pas marché dans le même esprit ? N’avons-nous pas marché sur les mêmes traces ?
12.19 Vous avez longtemps pensé que nous nous justifions auprès de vous. Nous parlons devant Dieu en Christ, et toutes choses, bien-aimés, pour votre édification.
12.20 Car je crains que, quand j’arriverai, je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que moi je ne sois trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas, [et] qu’il n’y ait des querelles, des jalousies, des colères, des intrigues, des médisances, des insinuations, des enflures d’orgueil, des désordres,
12.21 et qu’étant de nouveau revenu [au milieu de vous], mon Dieu ne m’humilie quant à vous, et que je ne sois affligé à l’occasion de plusieurs de ceux qui ont péché auparavant et qui ne se sont pas repentis de l’impureté et de la fornication et de l’impudicité qu’ils ont commises.
13.1 C’est ici la troisième fois que je viens à vous : par la bouche de deux ou de trois témoins toute affaire sera établie.
13.2 J’ai déjà dit, et je dis à l’avance, comme si j’étais présent pour la seconde fois, et maintenant étant absent, à ceux qui ont péché auparavant et à tous les autres, que si je viens encore une fois, je n’épargnerai pas.
13.3 Puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi (lequel n’est pas faible envers vous, mais puissant au milieu de vous ;
13.4 car même s’il a été crucifié en infirmité, néanmoins il vit par la puissance de Dieu ; car aussi nous, nous sommes faibles en lui, mais nous vivrons avec lui, par la puissance de Dieu envers vous),
13.5 examinez-vous vous-mêmes, [et voyez] si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas à l’égard de vous-mêmes que Jésus Christ est en vous ? à moins que vous ne soyez des réprouvés ;
13.6 mais j’espère que vous connaîtrez que nous, nous ne sommes pas des réprouvés.
13.7 Mais nous prions Dieu que vous ne fassiez aucun mal, non afin que nous, nous paraissions approuvés, mais afin que vous, vous fassiez ce qui est bon, et que nous, nous soyons comme des réprouvés ;
13.8 car nous ne pouvons rien contre la vérité, mais pour la vérité.
13.9 Car nous nous réjouissons lorsque nous, nous sommes faibles, et que vous, vous êtes puissants : et nous demandons ceci aussi, votre perfectionnement.
13.10 C’est pourquoi j’écris ces choses étant absent, afin que, quand je serai présent, je n’use pas de sévérité, selon l’autorité que le Seigneur m’a donnée pour l’édification et non pas pour la destruction.
13.11 Au reste, frères, réjouissez-vous ; perfectionnez-vous ; soyez consolés; ayez un même sentiment ; vivez en paix : et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous.
13.12 Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser.
13.13 Tous les saints vous saluent. Que la grâce du seigneur Jésus Christ, et l’amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit, soient avec vous tous !
13.14 ((CE VERSET N'EXISTE PAS DANS CETTE VERSION 'J.N. DARBY 1872'. VOIR LE VERSET PRÉCÉDENT.))
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