Pierre

L’Évangile de Pierre est un évangile de type synoptique, attribué à l’apôtre Pierre mais rédigé par un ou plusieurs inconnus probablement après le milieu du iie siècle, quoique la datation de sa composition soit débattue et que certains chercheurs en fassent un possible document contemporain des évangiles canoniques, voire les préludant. Il n’est connu que par un long fragment trouvé dans la tombe d’un moine à d’Akhmîm (Haute-Égypte). Il a été déclaré apocryphe au vie siècle.

C’est le seul évangile connu qui propose une description de la façon dont Jésus de Nazareth serait sorti du tombeau lors de sa Résurrection, les quatre Évangiles canoniques ne rapportant eux que des apparitions postérieures.

Évangile de Pierre

Philippe

L’évangile selon Philippe est un évangile gnostique qui a été écrit probablement à la fin du ive siècle. Il a été trouvé dans la bibliothèque de Nag Hammadi. L’évangile selon Philippe est considéré par les chrétiens comme apocryphe.

Évangile de Philippe

Marie

L’Évangile de Marie ou Évangile selon Marie est un texte gnostique, probablement du iie siècle. La principale source manuscrite est le codex de Berlin, qui en donne une version, lacunaire, en sahidique, un dialecte du copte. Deux fragments en grec du iiie siècle ont également été retrouvés.

Le titre en est écrit sur le colophon et Marie, disciple de Jésus est généralement identifiée, sans certitude, comme étant Marie de Magdala.

Ce texte est considéré comme un évangile apocryphe, les seuls évangiles reconnus par les principales Églises chrétiennes étant les quatre évangiles dits canoniques, constitués par les trois évangiles synoptiques auxquels s’ajoute l’Évangile selon Jean.

Évangile de Marie-Madeleine

Barnabé

L’Évangile de Barnabé est un ouvrage décrivant la vie de Jésus rédigé par un ou plusieurs auteurs anonymes vraisemblablement musulmans. Les deux manuscrits les plus anciens écrits en italien et espagnol ont été datés de la fin du xvie siècle, mais du texte espagnol il ne subsiste qu’une copie du xviiie siècle. Le manuscrit italien comprend 222 chapitres, dont l’essentiel décrit le ministère de Jésus. Sous plusieurs aspects, notamment l’annonce explicite de la venue de Mahomet, il est conforme à l’idée que se font les musulmans du Nouveau Testament.

Cet Évangile est généralement considéré par les chercheurs comme une « fraude pieuse », tardive et pseudépigraphique ; cependant, quelques-uns suggèrent qu’il pourrait contenir quelques restes d’un travail apocryphe précédent, créé pour se conformer à l’islam, ou peut-être judéo-chrétien (Cirillio) gnostique (Ragg), ébionite (Pines) ou diatessaronique (Joosten mais aussi Cirillio) ; les musulmans ne le considèrent ni plus ni moins authentique que les autres évangiles et certaines organisations islamiques le citent pour appuyer la conception islamique de Jésus, le seul qui contiendrait selon elles la vérité sur la crucifixion

Évangile de Barnabé

Pseudo-Matthieu

L’Évangile du Pseudo-Matthieu, appelé aussi Livre de la naissance de la bienheureuse Vierge Marie et de l’enfance du Sauveur, est un écrit apocryphe chrétien écrit entre 600 et 625. Il traite de la naissance et de l’enfance de Marie, puis de la naissance de Jésus et de la fuite en Égypte.

Il fait partie des nombreux récits de l’enfance du Christ qui existent depuis le iie siècle, et s’inspire du Protévangile de Jacques. Il a connu différent remaniements, dont le Livre de la Nativité de Marie.

Évangile du Pseudo-Matthieu

Judas

L’Évangile de Judas est un texte apocryphe (c’est-à-dire non reconnu par les Églises) du iie siècle. Document du mouvement gnostique à l’intérieur du Christianisme primitif, il fut découvert, dans sa version en langue copte (iiie siècle), en 1978. En mauvais état et en partie démembré, ses pages 33 à 58 (du Codex Tchacos) sont aujourd’hui déposées à la Fondation Martin Bodmer à Genève.

Évangile de Judas