Apocryphes bibliques

Le livre de Tobit Psaume 151 à 155 Le Livre d’Hénoch L’EVANGILE ALEXANDRIN
L’Épître apocryphe de Jacques Livre des secrets de Jean 1 et 2 Actes d’André Actes d’André et Matthieu
Actes d’André et Paul Actes d’André et Pierre Actes de Barnabé Actes de Jacques
Actes de Jean à Rome Actes de Marc Actes de Paul Actes de Philippe
Actes de Pierre Actes de Pierre et des douze apôtres Actes de Pilate ou Évangile de Nicodème Actes de Thaddée
Apocalypse d’Esdras Actes de Thomas Actes de Timothée Actes de Tite
Apocalypse d’Étienne Doctrine de l’apôtre Addaï Évangile de Barnabas Histoire de la Vierge
1re Apocalypse de Jacques Dormition de Marie du Pseudo-Jean Évangile de Gamaliel Homélies du Pseudo-Clément
2e Apocalypse de Jacques Eloge de Jean-Baptiste Évangile de Judas Légende de Simon et Théonoé
1re Apocalypse de Jean Livre de la révélation d’Elkasaï Évangile de Marie-Madeleine Livre de la nativité de Marie
2e Apocalypse de Jean Épître des apôtres Évangile de Philippe Livre de Thomas l’athlète
3e Apocalypse de Jean Épître aux Laodicéens Évangile de Pierre Odes de Salomon
Apocalypse de Paul Epître à Lentulus Évangile du Pseudo-Matthieu Protévangile de Jacques
Apocalypse de Pierre Epître de Pierre à Philippe Évangile secret de Marc Questions de Barthélemy
Apocalypse de Sedrach 5 Esdras Évangile selon Thomas Reconnaissances du Pseudo-Clément
Le Livre de THOT-Les Tablettes
Ascension d’Isaïe 6 Esdras
  • Fragments évangéliques
Livre de la Résurrection
de Jésus-Christ selon l’apôtre Barthélemy
Correspondance de Paul
avec les Corinthiens (Ac Paul X)
Évangile arabe de Jean Histoire de l’enfance de Jésus ou
Évangile de l’enfance selon Thomas
Testament du Seigneur
Correspondance de Paul et de Sénèque Évangile arménien de l’Enfance Histoire de Joseph le charpentier Vie de Jésus en arabe

Bible Louis Segond

Louis Segond

né le 3 mai 1810 à Plainpalais (Suisse) et mort le 18 juin 1885 à Genève, est un pasteur protestant et théologien qui, à la demande de la Compagnie des pasteurs de Genève, a traduit la Bible en français à partir des textes originaux hébreux et grecs, la traduction Segond.

Il est issu d’un milieu modeste. Son père, catholique d’origine française qui a servi dans l’armée napoléonienne, tient une échoppe de cordonnier dans la rue de la Croix-d’Or à Genève. Sa mère est protestante genevoise. Les deux fils du couple sont baptisés dans l’Église réformée.

Après ses études secondaires achevées en 1826, il étudie les sciences naturelles et la médecine à l’Académie de Genève, puis la théologie à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg. Durant ses études, il remporte un concours organisé par la Compagnie des pasteurs de Genève sur le thème du dogme de l’immortalité de l’âme chez les Hébreux. En 1834, il soutient une thèse de baccalauréat en théologie avec une sur le livre de Ruth et il prend un poste pastoral à Genève. En 1835 il soutient une thèse de licence de théologie sur Qohelet et un travail en latin sur la représentation vétéro-testamentaire du Shéol. En 1936, il soutient une thèse de doctorat en théologie intitulée De la nature de l’inspiration chez les auteurs et dans les écrits du Nouveau Testament.

En 1836, il fonde à Genève une société d’exégèse du Nouveau Testament qui subsiste jusqu’en 1841. Entre 1838 et 1840, il prépare des cours libres sur l’histoire de la langue hébraïque (1838) et sur l’interprétation de la Genèse (1839-1840). En 1840, il est nommé pasteur de la paroisse de Chêne-Bougeries, près de Genève, où il exerce son ministère durant vingt-quatre ans, tout en poursuivant des recherches sur la langue hébraïque et l’Ancien Testament. Il publie notamment, en 1841, le Traité élémentaire des accents hébreux, en 1856 la Géographie de la Terre sainte et en 1864 la Chrestomatie biblique qui est un ébauche d’une traduction complète de la Bible.
En juillet 1864, il démissionne de ses fonctions paroissiales et se met à la disposition de la Compagnie des pasteurs de Genève qui souhaite une nouvelle traduction de l’Ancien Testament, à la fois fidèle aux textes originaux et exprimée dans une langue actuelle. Il signe avec la Compagnie des pasteurs de Genève une convention qui stipule que le travail de traduction de l’Ancien Testament sera établi en six ans et qu’à la fin de chaque année, il rendra compte de son avancement, tout en ayant le dernier mot dans l’éventualité de remarques de la Compagnie des pasteurs. Après avoir calculé le nombre de versets qu’il aura traduire chaque jour, Louis Segond se met au travail. Jamais il n’a pris de retard dans son programme. On rapporte qu’il pesait chaque mot de son texte, mais qu’une fois écrit, il se refusait à en changer le moindre détail. Sa traduction est achevée fin 1871, cependant, la publication avait été faite progressivement. Le version intégrale est publiée en 1873 (avec la date de 1874) aux Éditions Cherbuliez.

La Bible Louis Segond

Bible J. F. Ostervald

Jean-Frédéric Ostervald

Né à Neuchâtel, fils du pasteur de la ville Jean-Rodolphe Ostervald (1621-1682), il effectua ses études à Zurich (1677-1678) puis fit un Grand Tour en France, où il se rendit en particulier à l’Académie de Saumur (1678-1681), à La Rochelle (1681), à Orléans (1681) puis à Paris. À Saumur, il défendit, sous la direction de Pierre de Villemandy, ses Assertiones de principiis rerum naturalium (1679) ainsi que des Theses ex Dialectica, Pneumatologia, Physica et Ethica (1679) et devint maître ès arts à 16 ans. Ostervald poursuivit ensuite ses études à Genève (1682-1683) avec le théologien Louis Tronchin (1629-1705), avec lequel il entretint une importante correspondance (1683-1705).

Consacré à son retour à Neuchâtel (1683), il fut nommé diacre (1686) puis pasteur de la ville (1699). Durant sa vie, il fut plusieurs fois doyen de la Compagnie des pasteurs de Neuchâtel et gagna rapidement une influence certaine sur le corps pastoral et l’Église de Neuchâtel.

Soucieux des bonnes mœurs et du développement de la piété, il publia en 1700 son Traité des sources de la corruption qui règne aujourd’hui parmi les chrétiens (Amsterdam, 1700), dans lequel il s’attaqua entre autres aux dogmes de l’orthodoxie calviniste qui lui semblaient favoriser le relâchement des mœurs. En 1702 parut son Catéchisme, qui fut pris pour cible par les théologiens de Berne en raison de sa supposée hétérodoxie. Ces deux œuvres, véritables succès de librairie, furent traduites en de maintes langues et rééditées jusqu’au xixe siècle. À la suite du catéchisme, Ostervald entreprit la réforme du culte de l’Église de Neuchâtel dont le résultat fut la publication, en 1713, de la Liturgie ou maniere de celebrer le service divin dans la principauté de Neufchatel qui sera en service durant près de deux siècles. Membre de la Society for the Propagation of the Gospel et de la Society for Promoting Christian Knowledge, Ostervald voua un grand intérêt à la mission. C’est ainsi que ses œuvres furent diffusées dans le monde (en particulier son Catéchisme), traduites et utilisées dans les missions chrétiennes en Amérique, en Inde et en Insulinde.

En 1701, Ostervald entreprit de donner une formation de base aux candidats au pastorat, enseignement qui sera à l’origine de l’actuelle Faculté de théologie et constituera de fait une des racines de l’université de Neuchâtel. Outre l’enseignement de la théologie par Ostervald, les étudiants purent bientôt compter, à partir de 1732, sur un enseignement en philosophie dispensé par le réfugié huguenot Louis Bourguet (1678-1742). Les cours d’Ostervald furent pour la plupart publiés ; ainsi son De l’exercice du ministère sacré (Amsterdam, 1737), son Ethicae christianae Compendium quod olim in usus domesticos destinatum, discipulis auctor excribendum tradit (Londres, 1727 ; traduit en français : Morale chrétienne, La Neuveville, 1740) ainsi que son Compendium theologiae Christianae (Bâle, 1739). Ostervald contribua également substantiellement au développement de la bibliothèque des pasteurs de Neuchâtel, fondée vers 1540 et qui conserve toujours une part importante de ses manuscrits.

Ostervald est surtout demeuré dans les mémoires par la Bible qu’il fit publier en 1744, qui n’est pas une traduction mais une révision de celle des pasteurs de Genève. La Bible d’Ostervald a été une référence et fut largement utilisée pendant 150 ans, jusqu’à la fin du xixe siècle. Un aspect important de la popularité de la Bible d’Ostervald fut qu’elle était accompagnée de commentaires ainsi que de réflexions morales et pieuses sur tous les chapitres de sa traduction. Ceux-ci étaient censés être lus durant le culte. Ils parurent indépendamment en 1720 pour la première fois sous le titre Arguments et Réflexions. En 1779 sortit une édition exceptionnelle de la Bible incluant des gravures4 illustrant les scènes bibliques, réalisées à 15 ans par Abraham Girardet , un artiste du Locle. Le texte a été de nouveau révisé en 1996.

Jean-Frédéric Ostervald et deux autres théologiens, Jean-Alphonse Turretin et Samuel Werenfels , formèrent ce qu’on appelle le triumvirat helvétique.

De son mariage avec Salomé Chambrier, Ostervald eut quatre enfants, dont deux fils :

Jean-Rodolphe Ostervald (1687-1763), pasteur de l’Église française de Bâle et auteur d’ouvrages de piété ;
Samuel Ostervald (1692-1769), homme politique neuchâtelois qui partagea son temps entre les fonctions publiques et l’étude de la jurisprudence, et consacra ainsi plus de vingt ans à l’élaboration d’un recueil de textes de droit coutumier qui parut après sa mort sous le titre Les loix, us et coutumes de la souveraineté de Neuchâtel et Valangin en 1785.

La Bible J. F. Ostervald

Bible J.N. Darby

 

John Nelson Darby (né le 18 novembre 1800 et mort le 29 avril 1882) est un prédicateur chrétien évangélique. Il est principalement connu comme l’un des fondateurs des Assemblées de Frères et la figure principale de leur branche exclusive, ainsi que comme le traducteur en plusieurs langues de la Bible. Il naît à Londres dans la Cité de Westminster au sein d’une famille influente originaire d’Irlande. Le deuxième prénom, Nelson, rend hommage à lord Nelson un ami de la famille. Darby est le neveu de l’amiral de la Royal Navy Henry D’Esterre Darby.

Il fait de brillantes études en humanités à Westminster School puis à Trinity College, Dublin, et se convertit au cours de sa scolarité. Il songe un moment à être avocat, mais y renonce rapidement, pensant que ce ne serait pas compatible avec sa foi. Il est alors ordonné pasteur anglican en Irlande.

En octobre 1827, après un grave accident de cheval, Darby consacre sa convalescence à réfléchir à la relation entre l’homme et Dieu. Il en naît une conception révolutionnaire des institutions ecclésiales : pour lui, nul besoin d’une organisation pour se réunir entre chrétiens, nul besoin de l’ordination (chaque croyant est fait prêtre, sans aucune ordination) ; il conclut même que la notion de clergé est un affront fait à Jésus-Christ. Rapidement, Darby s’associe à des gens qui partagent les mêmes idées que lui, notamment Benjamin Wills Newton (en), et ils se réunissent périodiquement à Dublin pour rompre le pain (rappel du sacrifice de Jésus-Christ sur la croix).

Darby reste au sein de la Communion anglicane jusqu’en 1836, puis c’est la rupture, à la suite de prises de position publiques radicales, engageant les fidèles à se détourner de l’Église officielle. Il écrira ainsi dans son Étude sur la seconde épître de Paul à Timothée : « Là où est la forme sans la puissance, nous ne devons pas aller ; et plus que cela, dans un sens positif, nous devons nous retirer de telles gens. »

Jusqu’en 1848, il est associé directement avec le courant des Plymouth brethren ou Assemblées de Frères. Il est un ambassadeur très efficace en Grande-Bretagne, en Suisse, en France… de ce nouveau courant. Mais, progressivement, dans plusieurs domaines, ses positions provoquent une forte contestation notamment sur sa conception de l’apostasie de la chrétienté ou du baptême des enfants. Par la sévérité des exclusions qu’il a prononcées dans les années 1840, les Assemblées de Frères aboutissent à leur plus grande division en 1848. Une aile « exclusive » suivra les positions de Darby, et les autres suivent l’approche plus « ouverte » de George Müller, Craik ou Chapman.

Darby voyage en Europe, rassemblant au passage des « frères » — en vieil anglais, brethren, nom que se donnent les groupes, ailleurs on parle aussi de « piétistes », de « darbystes » ou de « momiers ». Il voyage ensuite en Amérique, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les frères ne s’appellent jamais « darbystes » eux-mêmes, ils préfèrent le terme de « frères » en français, « brethrennote 1» en anglais.

Les frères insistent notamment sur les points suivants :

le Christ seul chef légitime de l’Église,
l’unité de tous les chrétiens, quel que soit leur milieu,
la nécessité pour les chrétiens de ne plus se réunir sous des dénominations diverses mais uniquement au nom de Jésus-Christ, seul centre du rassemblement des chrétiens (« là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux » Mt 18:20),
le sacerdoce universel, spontané et « immédiat » (sans médiation d’un clergé),
la nécessité d’une foi personnelle et réelle.
Les groupes sont en communion réciproque et sous la direction directe de Jésus-Christ sans intermédiaire humain.

Il meurt en 1882 et est enterré à Bournemouth, dans le Dorset en Angleterre.
Darby qui connaît six langues (hébreu, grec ancien, anglais, français, allemand et italien), traduit la Bible, directement à partir des textes hébreu et grec, en trois langues: anglais, allemand et français. La première publication[Laquelle ?] a lieu en 1859. Cette traduction a pour particularité d’être très littérale, de vouloir avant tout respecter le texte, en sacrifiant au besoin l’élégance du style, voire la clarté du texte traduit. Il rédige aussi un synopsis de la Bible, de nombreux commentaires bibliques, des traités doctrinaux. Sa correspondance est également très abondante. Sa formation anglicane laissa des traces dans sa doctrine concernant les peines éternelles. Cyrus Ingerson Scofield s’inspira de la Bible Darby pour la Bible annotée par lui-même et qui est aujourd’hui la Bible commentée de référence aux États-Unis.

La Bible Version J.N. Darby 1872

Bible Chouraqui

Nathan André Chouraqui, né le 11 août 1917 à Aïn Témouchent, Algérie2 et mort le 9 juillet 2007 à Jérusalem, est un avocat, écrivain, penseur et homme politique israélien, connu pour sa traduction de la Bible, dont la publication, à partir des années 1970, donne un ton différent à sa lecture. Il a passé son enfance en Algérie, où il a notamment étudié la Torah avec son rabbin. Il a ensuite fait des études en France, où il rejoint la Résistance. André Chouraqui fut avocat au barreau d’Oran (1940-1941), puis juge dans le ressort de la Cour d’appel à Alger (1945-1947). Il est promu, en 1948, docteur en Droit international public à l’Université de Paris.

En 1958, André Chouraqui s’installe en Israël et en 1965, il est élu vice-maire de Jérusalem.

En 1987, paraît chez Desclée De Brouwer sa traduction de la Bible à partir de la Bible dite massorétique, d’abord publiée par volumes à partir des années 1970. Marc Leboucher, qui fut le premier à éditer ce texte en France estime qu’André Chouraqui a adopté dans son travail « un parti pris révolutionnaire, qui a permis de redécouvrir des textes que l’on croyait usés » et qu’« il a surtout mis en lumière l’importance des racines juives du christianisme et rappelé que Jésus appartenait au peuple juif. »

La Bible Version Chouraqui

Bible Jérusalem

La Bible de Jérusalem est le nom donné à une série de traductions de la Bible élaborées sous la direction de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem. La Bible de Jérusalem a d’abord été publiée de 1948 à 1955 sous la forme de 43 fascicules comprenant chacun la traduction, une introduction et un apparat critique. Sa réalisation est due au père dominicain Thomas-Georges Chifflot, directeur littéraire aux Éditions du Cerf, en étroite collaboration avec Roland de Vaux, directeur de l’École biblique dominicaine. L’entreprise de traduction des 43 fascicules a associé 33 traducteurs exégètes à une douzaine de professeurs d’université ou d’Ecriture.

La Bible de Jérusalem

Bible Crampon

Augustin Crampon étudia la théologie et l’exégèse biblique sous la direction de l’orientaliste Arthur Le Hir (1811-1868) puis dispensa lui-même cet enseignement au séminaire du diocèse d’Amiens à Saint-Riquier. Il se consacra d’abord à la traduction des évangiles, partant du texte grec, et tenant compte du style propre à chaque évangéliste ; ce travail fut publié en 1864. L’introduction présente cette publication comme la négation de la Vie de Jésus d’Ernest Renan parue avec un grand retentissement l’année précédente (Ernest Renan avait lui aussi étudié sous la direction d’Arthur Le Hir). Le texte est accompagné de très abondantes notes historiques et exégétiques, écrites dans un style accessible à tous les lecteurs. Une édition « populaire » avec des notes allégées et plus claires parut en 1865.

L’abbé Crampon conserva la transcription Jéhovah du tétragramme YHWH, obtenue en combinant les consonnes hébraïques avec les voyelles du mot hébreu Adonaï (« Seigneur »).

Devenu chanoine de la cathédrale d’Amiens, Auguste Crampon poursuivit son travail sur l’ensemble du texte biblique, annotant copieusement le texte de remarques historiques, géographiques ou morales. Son œuvre fut interrompue par sa mort, en 1894, alors que le premier des six volumes, le Pentateuque était sous presse. Reprise à la demande de l’éditeur par des pères jésuites et des professeurs de Saint-Sulpice, la « traduction Crampon », complétée et révisée, parut en édition bilingue, le texte latin de la Vulgate figurant en regard du texte français, en 1904 en sept volumes. Une version en un seul volume, uniquement en français, avec des notes allégées, fut publiée parallèlement par Desclée à Tournai en 1905. Une nouvelle édition légèrement révisée parut en 19232.

La Bible Catholique Crampon