Barnabé

L’Évangile de Barnabé est un ouvrage décrivant la vie de Jésus rédigé par un ou plusieurs auteurs anonymes vraisemblablement musulmans. Les deux manuscrits les plus anciens écrits en italien et espagnol ont été datés de la fin du xvie siècle, mais du texte espagnol il ne subsiste qu’une copie du xviiie siècle. Le manuscrit italien comprend 222 chapitres, dont l’essentiel décrit le ministère de Jésus. Sous plusieurs aspects, notamment l’annonce explicite de la venue de Mahomet, il est conforme à l’idée que se font les musulmans du Nouveau Testament.

Cet Évangile est généralement considéré par les chercheurs comme une « fraude pieuse », tardive et pseudépigraphique ; cependant, quelques-uns suggèrent qu’il pourrait contenir quelques restes d’un travail apocryphe précédent, créé pour se conformer à l’islam, ou peut-être judéo-chrétien (Cirillio) gnostique (Ragg), ébionite (Pines) ou diatessaronique (Joosten mais aussi Cirillio) ; les musulmans ne le considèrent ni plus ni moins authentique que les autres évangiles et certaines organisations islamiques le citent pour appuyer la conception islamique de Jésus, le seul qui contiendrait selon elles la vérité sur la crucifixion

Évangile de Barnabé

Pseudo-Matthieu

L’Évangile du Pseudo-Matthieu, appelé aussi Livre de la naissance de la bienheureuse Vierge Marie et de l’enfance du Sauveur, est un écrit apocryphe chrétien écrit entre 600 et 625. Il traite de la naissance et de l’enfance de Marie, puis de la naissance de Jésus et de la fuite en Égypte.

Il fait partie des nombreux récits de l’enfance du Christ qui existent depuis le iie siècle, et s’inspire du Protévangile de Jacques. Il a connu différent remaniements, dont le Livre de la Nativité de Marie.

Évangile du Pseudo-Matthieu

Judas

L’Évangile de Judas est un texte apocryphe (c’est-à-dire non reconnu par les Églises) du iie siècle. Document du mouvement gnostique à l’intérieur du Christianisme primitif, il fut découvert, dans sa version en langue copte (iiie siècle), en 1978. En mauvais état et en partie démembré, ses pages 33 à 58 (du Codex Tchacos) sont aujourd’hui déposées à la Fondation Martin Bodmer à Genève.

Évangile de Judas